Blizzard, pourquoi tu ne sais pas t'arrêter ? Enfin je sais pourquoi : parce que tu ne sais pas lire autrui (prêter attention à ce qu'ils disent), sinon tu ne déformerais/simplifierais pas leurs propos, et surtout tu comprendrais grâce à certains signes quand la personne ne souhaite pas continuer.
J'ai juste dit qu'en ce moment je lisais des bouquins plutôt que je ne jouais, et tu lances un sujet de conversation hors-sujet. J'ai la politesse de répondre une dernière fois, mais n'insiste plus.
Premièrement, je ne déforme rien du tout. Ca ne peut que ne pas faire plaisir de montrer les défauts venant des conséquences d'une thèse. Et c'est ce que je fais. Si ça t'ennuie, c'est parce que je ne te dis pas "T'as raison", et tu ne supportes pas qu'on ne se laisse pas subordonner par toi (c'est, du moins, l'impression que tu me laisses).
Deuxièmement, je le répète, je ne t'ai pas répondu parce que tu disais lire des bouquins et non jouer mais plutôt parce que tu disais que le jeu vidéo n'était pas un art du langage, avec force et sûreté. Alors avant de me dire que je ne lis pas l'autre, applique cette règle à toi.
Troisièmement, je ne cherche pas à plaire à l'autre, à le brosser dans le sens du poil. Je ne cherche que la vérité, rien d'autre. Le Druckerisme me gonfle.
Quatrièmement, n'inverse pas les valeurs. Répondre, que ce soit pour toi ou moi, ce n'est pas qu'une histoire de politesse. Ne pas répondre ne serait pas seulement une absence de "qualité" (politesse), ce serait aussi la présence d'un défaut, nommé la "fuite".
Si tu crées ton histoire "réellement", alors tu ne joues pas (et tu risques de créer de mauvaises histoires si tu ne sais pas y faire). Jouer, c'est respecter des règles proposées (de jeu, et par conséquent narrative) par le développeur. Et l'illusion seule compte justement, sinon "jouer en créant son histoire" n'aurait aucun sens. Du moment qu'il y a un choix dans une histoire autre qu'initial (quelle histoire découvrir), il y a création d'histoire par le joueur (dans le cadre proposé par le développeur).
A moins que ma définition du mot ne soit faussée, la création n'implique-t-elle pas l'idée d'une réalisation, le fait que l'objet créé n'existait pas avant, mais se met à exister suite à sa création ? J'ai l'impression que ta définition est un peu large...
Je demande cela parce que si la définition correspond bien, entre autres, à cette idée d'existence, alors ce n'est pas le joueur qui crée l'histoire puisque l'histoire existe déjà avant qu'il ne la commence. Qu'il y ait multiplicité d'intrigues ou pas.
J'y fais attention, oui, c'est gentil de ta part de me rappeler ce que je fais. L'idée sous-jacente (non jacée pour ne pas te lancer dans un message deux fois plus long) est que ces LDVELH-vidéo sont des jeux-vidéo malgré tout. Ils existent parce que les développeurs voulaient créer un jeu-vidéo textuel, et on y joue parce qu'on souhaite jouer à un jeu-vidéo textuel. Même si côté livres, certains écrivent des livres-jeux, et d'autres souhaitent lire des livres-jeu. Du moment qu'il n'y a que texte et interaction, la classification n'est qu'une question de point de vue (mais ta manie de tout classer exige des choses définitives, et erronées car adoptant ton unique point de vue ni de développeur ni de joueur).
Comme d'habitude, tu nies l'existence d'une objectivité, et tu réduis sa recherche à un point de vue. Les relativistes ont cette manie de réduire les paroles des autres à des assertions elles-même relativistes. La science ? Basta, les relativistes nient l'utilité de ces recherches, et les placent au même niveau que les pseudo-sciences. Tous les "points de vue" ne se valent pas, il n'y a pas besoin de réfléchir longtemps pour s'en rendre compte. Le relativisme est nourri par une confusion courante engendré par un fait simple : la faillibilité humaine.
Pour en revenir au reste de la citation... Un objet A peut-il être un objet B si son créateur, ou une partie des personnes qui le voient, le décident ? Si un créateur estime créer une table, mais que c'est en fait une chaise, faut-il considérer pour autant que c'est bien une table ?...
Enfin, tous les visual novels n'ont pas à être finis par le joueur pour qu'il en comprenne la substance. Si sa substance est d'être ennuyeux, on n'a pas besoin de le finir pour s'en rendre compte (quoiqu'il a fallu que je fasse toutes les fins de 999 pour me rendre compte à quel point il était creux, plein de choix arbitraires, incohérents et non-significatifs de la part du scénariste). Et non, je ne veux pas te lancer sur un autre débat, je laisse la main à Kyalie (ou à personne si personne n'en a le courage).
Sauf que, comme dans toute oeuvre d'art, l'oeuvre ne peut être constante. Il y a couramment des climax et quasi tout le temps des points de faiblesse. Et si un VN commençait ennuyeux, mais finissait dans un climax ? Et si certaines fins aboutissaient à des climax surprenants, mais qu'on a décidé d'arrêter de jouer/lire le VN après l'une des fins qui nous a déplu ?
Et puis j'ai l'impression que tu es très dur avec
999 : Nine Hours Nine Persons Nine Doors, voire injuste : voir les éloges quasiment dithyrambiques sur la plupart des sites de jeux vidéos...
Edit :
Je lis ton message, et je te réponds, Zim.
Non !

Un peu tard.

Et je n'aime pas ne pas répondre, par principe. Je l'ai un peu expliqué au début de ce post, j'aurai l'impression de fuir la discussion, et ça me dérangerait.
Et le son ! Ya pas de son en BD. Avec tes VN tu as image (parfois animations) + son (parfois voix doublées) + texte.
De l'autre avec une interactive fiction type Zork ou MUD tu as du texte pur.
Justement, le son aussi est très soigné, assez éloigné des animés (pour la plupart). Et il ne permet pas de viser l'animé plutôt qu'une autre forme d'animation, contrairement à l'image.
Après, il est vrai que les voix sont doublées en japonais, ce qui est déjà beaucoup plus ciblé. Mais le texte est au centre des VN, et les images de fond ne sont pas animées (uniquement les personnages). Les actions sont aussi plutôt supposées par le texte, que visible par des animations. C'est en cela qu'il se rapproche beaucoup du livre, et du manga en particulier... Dans un animé, on mobilise plus l'ouïe et l'écoute ; dans un livre, on mobilise plus la vue et la lecture.