Bonjour à tous. Je suis plus impatient d'émettre mon message que savoir si je le fais dans le bon espace ou pas, alors voilà, je poste ici mon projet de jeu vidéo.
Projet particulier puisqu'il s'agit d'un jeu de société que je souhaiterai convertir en jeu vidéo. Le jeu sur son support physique a été maintes fois testé, il est pour le moment prêt pour une vie en boîte... Et bien sûr je ne connais rien à la programmation. Soyons francs, la programmation me fait peur, j'aimerai autant ne m'y investir qu'en consultant pour le dit projet.
Donc voici le speech de la Demeure Hantée :
Ce jeu vous met dans la peau de l’un des aventuriers ayant découvert le sinistre Manoir du Comte Dracula… Vous devez avec votre équipe mettre fin aux agissements du Vampire qui terrorise la région.
"Et bien sûr tout le monde travaille pendant la journée, et même moi, Mademoiselle Petipois, ai école jusqu’à 16 heures. Alors du coup on attend la nuit pour faire la chasse aux Monstres. Ce n’était pas la meilleure idée mais Crumb fut le seul à voter contre, parce que lui le jour ou la nuit il fait pas grand-chose. On n’est pas sûr qu’il ait voté contre mais il a pas levé la patte non plus (et puis il est à qui ce chien ?)… Bref le temps de réunir tout le monde, et de décider qui conduit et quelle voiture on prend, parce qu’on est pour le covoiturage, minuit guette.
Enfin, on entrevoit de la route caillouteuse ce coin perdu de campagne, qui a tout gardé du charme idyllique qui réjouissait les hommes et les femmes de pierre en congé nuptial. Des rocs dispersés de ci de là, prêts à raser le cambouis du ciel de leurs larges arrêtes tranchantes. Des arbres pleins d’arthrite qui prient en jetant haut leurs phalanges dévotes et virgulées, pour que l’on rate de leur voir le tronc osseux où nous nous risquons l’arborage. De l’herbe rejetant toute la maternité de la Terre, suintant un épais sureau patineur vous escaladant les narines à coups de piolet. De l’air qui vous étouffe parfois, se lassant du peignage sévère des bosquets malades pour de soudains désintérêts cosmétiques. Comme le souffle d’un géant pris de spasmes. Non je divague : la fenêtre est bloquée de mon côté. Vous allez rire mais ce sont les grands qui ont enclenché la sécurité enfant de ma portière. Je crois qu’ils ne se rendent même pas compte… Ha ha ! Ca y est : on entre dans le domaine du Comte Dracula !
Devant nous s’installe finalement la silhouette du géant pris de spasmes, ciselé par les étoiles. Les chambres s’allument et s’éteignent comme une parade de lucioles affolément amoureuses. Je crois que je trouverai ça joli, si je parvenais à cerner le château. Mais aucune lumière ne survit à plus de cinq mètres du sol. Et c’est pas une formule de style quand je dis que le château est pris de convulsions. Sa toux risquerait même de nous piétiner, affirme Neige-de-Télé, aussi nous décidons-nous à en franchir le seuil, qui n’est pas fermé.
Nous nous étendons alors dans une cuisine esseulée récemment, un fumet de bacon filtrant les craquelures d’un four multi-centenaire. N’allez pas croire que, pressés par de vives priorités, nous avons traversé couloirs et salles bondées de créatures acatholiques, qui menacèrent alors la mise à jour de mon journal ! Rien de tout ça : nous avons ouvert cette belle et massive porte de bois ciselée, au heurtoir d’orient et armée du fer le plus noir, puis derrière elle s’étalait une cuisine carrelagée ! Désorientés par l’incompétent (malfaisant ?) agencement des lieux, nous avons voulu rebroussé chemin, rouvert cette belle pièce forgé-menuisière, et nous sommes retrouvés la mâchoire défaite dans ce qui semble être une salle de trophées … On n’a plus le choix, il va falloir causer au Propriétaire si je veux être à l’école demain matin.
C’est maintenant que la grande Aventure commence. Pas celle où je risquais un ordinaire défenestrage véhiculé, mais plutôt la terrible morsure d’un Loup-garou (ai-je dis qu’on était un soir de pleine lune ?), que nous surprenons dans la salle, comparant sa dentition à celle d’un Ours tapissé. Je demeure incapable de les départager.
Maintenant je dois vraiment ranger mon carnet"
En plus clair, le jeu vous permet d'incarner un groupe d'aventuriers (parmi 12 choix) venu en découdre avec Dracula. Mais il vous faudra le dénicher dans un dédale de pièces qui apparaissent au hasard (au moyen d'un paquet de carte), de même pour les autres monstres qui peuplent le Manoir, et les butins (armes objets et sorts) dispatchés dans le mobilier.
Les combats s'effectuent au moyen d'un jet de dé à six faces majoré de bonus.
Je vous envoie des images tout de suite.