Je suppose que tes parents te limitaient le temps passé à jouer ?
Oui, mais je jouais en cachette. :D
Et je pense que tu te trompes en disant que ça t'apporte autant que les livres. Lire t'a permis d'enrichir ton vocabulaire pour mieux organiser ta pensée. Si tu avais plus jeune complètement zappé la littérature pour les jeux comme tu le fais actuellement, tu imagines le résultat ? Tu penses pas qu'il y aurait un souci ?
On peut avoir du vocabulaire, et mal organiser sa pensée ; on peut lire beaucoup, et n'avoir qu'un sens approximatif du vocabulaire. Je pense à yakzawik sur Oniromancie. :D
Pour la pensée, c'est mon goût pour l'analyse, mon amour pour mon professeur d'hypokhâgne et la crainte des mauvaises notes à l'école - directement liée à une question d'égo - qui ont été déterminants.
Et puis tu confonds : je dis
qu'aujourd'hui cela m'apporte d'y jouer, parce que j'y exerce mes facultés d'analyse : parce que je suis outillé pour cela, grâce notamment à mes études. Si j'avais l'impression de ne rien apprendre en jouant (d'apprendre en vue de faire des jeux-vidéos, mais en aussi en didactique et en psychologie), je jouerais bien moins, crois-moi.
Zim tu dis que c'est pour apprendre à créer, comme je disais c'est un argument pour justifier n'importe quoi. Tu ne rentres pas non plus dans l'univers d'autrui puisque c'est un produit commercial produit par une équipe (ou tu y rentres de la même manière qu'avec un blockbuster).
Oui, ça justifie n'importe quoi, mais ce n'est pas n'importe quoi que je veux faire, c'est des jeux-vidéo. :p
Un produit par une équipe n'en demande pas moins du savoir-faire, est l'expression d'une vision, qu'elle soit singulière ou plurielle, et pour comprendre ce qui est fait, il ne suffit pas d'observer de l'extérieur, mais de ressentir en soi-même l'effet produit.